Guitare boutique ou industrielle, vintage ou moderne, quant on vient nous voir pour un problème d'électronique sur son instrument, 9 fois sur 10 il s'agit de potentiomètres encrassés ou usés. A tel point qu'on peut considérer ce composant comme le talon d'Achille de la guitare électrique. C'est assurément sa pièce la plus fragile et à la durée de vie la plus courte (en-dehors des cordes, bien entendu).
En atelier de lutherie, la réparation peut aller d'un simple nettoyage au remplacement du potard. Si ces opérations sont simples et peu coûteuses, il est normal qu'en tant que fabricant de guitares électriques haut de gamme nous cherchions à prévenir ces défaillances.
Pour cela nous avons 2 principes :
1. Un composant de qualité.
Pas de fausse économie ! On trouve des potentiomètres à quelques euros (voir quelques centimes quand on les achète en quantité) et ils peuvent sembler suffisants au départ. Après tout, on n'entend pas de différence de son, et leur course et résistance sous les doigts peut donner le change. Mais c'est dans le temps qu'on pourra expérimenter une perte de son, des grésillements à la manipulation, voir des coupures de signal.
A l'Atelier Kraken, nous utilisons des potentiomètres spécialement conçus pour les guitares électriques et donnés pour des cycles d'utilisation très élevés.
Notre premier prix, un modèle spéciale de la marque Bourns, coûte autour des 12€ et s'il est une vraie amélioration par rapport à la grande majorité des potentiomètres utilisés dans l'industrie de la guitare, il comporte encore le défaut d'être ouvert et donc de susceptiblement s'encrasser (mais déjà, la qualité des matériaux utilisés le rend moins sensible à l'usure que la plupart de ses concurrents). Son capot peut également avoir tendance à se déformer si on le manipule sans considération, mais manipulé et installé soigneusement il est plus solide que beaucoup de ses congénères notamment au niveau de son axe.
A l'autre extrémité tarifaire, notre potentiomètre préféré, de la marque PEC Canada, est également à notre connaissance le plus cher du marché : 60€ la pièce !
Certes, c'est un prix très élevé pour un potentiomètre, mais à relativiser au regard du coût global d'une guitare électrique haut de gamme. C'est également à prendre comme un investissement car ce potentiomètre vous évitera probablement une réparation ultérieure ou même simplement certains agacements. Qu'a-t-il de plus ? Tout d'abord il est constitué de matériaux inoxydables, de contacts plaqués or et d'une piste de carbone de très grande qualité à haute espérance de vie. Et si ça ne vous suffit pas, apprenez qu'il est également totalement scellé et ne risque donc pas de s'encrasser, ni de se déformer ! Enfin, sa manipulation est très agréable et inspire un sentiment de solidité et qualité.
2. Ne pas pré-endommager le potentiomètre.
Une aberration de la lutherie traditionnelle consiste à souder la masse sur les capots des potentiomètres. Or, ces composants ne sont pas prévu pour ! En fait, c'est même un très bon moyen d'endommager la pièce, surtout si on ne maîtrise pas totalement le procédé et qu'on insiste trop longtemps avec le fer à souder.
C'est pourquoi nous réalisons des montages plus modernes grâce auxquelles les capots seront mis à la masse par simple contact de pression et non via une soudure. Quand cette solution n'est vraiment pas possible (sur les hollow-body sans trappe de contrôle, par exemple) ou trop coûteuse pour le musicien (car elle implique des heures supplémentaires de main d'œuvre), la soudure sur le capot demandera du savoir-faire et un bon matériel pour être aussi brève et solide que possible.
Autre précaution à prendre, ne pas trop serrer l'écrou du potentiomètre. On a en effet tendance à serrer fortement pour empêcher le corps du potard de tourner ou se desserrer. Mais là encore, on peut facilement endommager ce composant sensible. Mieux vaut ne pas exercer une pression trop forte et utiliser des bagues de serrage adaptées. Du frein-filet évitera également à l'écrou de se desserrer, et certains potentiomètres (dont notre préféré) possèdent des ergots qui empêchent le capot de perdre sa position.
Dans toutes les autres circonstances, en cas de panne ou de bruits parasites, ou pour concevoir une guitare électrique au circuit irréprochable, préférez rendre visite à votre luthier électrique ;)
Tentaculairement.
- Muche
En atelier de lutherie, la réparation peut aller d'un simple nettoyage au remplacement du potard. Si ces opérations sont simples et peu coûteuses, il est normal qu'en tant que fabricant de guitares électriques haut de gamme nous cherchions à prévenir ces défaillances.
Pour cela nous avons 2 principes :
1. Un composant de qualité.
Pas de fausse économie ! On trouve des potentiomètres à quelques euros (voir quelques centimes quand on les achète en quantité) et ils peuvent sembler suffisants au départ. Après tout, on n'entend pas de différence de son, et leur course et résistance sous les doigts peut donner le change. Mais c'est dans le temps qu'on pourra expérimenter une perte de son, des grésillements à la manipulation, voir des coupures de signal.
A l'Atelier Kraken, nous utilisons des potentiomètres spécialement conçus pour les guitares électriques et donnés pour des cycles d'utilisation très élevés.
Notre premier prix, un modèle spéciale de la marque Bourns, coûte autour des 12€ et s'il est une vraie amélioration par rapport à la grande majorité des potentiomètres utilisés dans l'industrie de la guitare, il comporte encore le défaut d'être ouvert et donc de susceptiblement s'encrasser (mais déjà, la qualité des matériaux utilisés le rend moins sensible à l'usure que la plupart de ses concurrents). Son capot peut également avoir tendance à se déformer si on le manipule sans considération, mais manipulé et installé soigneusement il est plus solide que beaucoup de ses congénères notamment au niveau de son axe.
A l'autre extrémité tarifaire, notre potentiomètre préféré, de la marque PEC Canada, est également à notre connaissance le plus cher du marché : 60€ la pièce !
Certes, c'est un prix très élevé pour un potentiomètre, mais à relativiser au regard du coût global d'une guitare électrique haut de gamme. C'est également à prendre comme un investissement car ce potentiomètre vous évitera probablement une réparation ultérieure ou même simplement certains agacements. Qu'a-t-il de plus ? Tout d'abord il est constitué de matériaux inoxydables, de contacts plaqués or et d'une piste de carbone de très grande qualité à haute espérance de vie. Et si ça ne vous suffit pas, apprenez qu'il est également totalement scellé et ne risque donc pas de s'encrasser, ni de se déformer ! Enfin, sa manipulation est très agréable et inspire un sentiment de solidité et qualité.
2. Ne pas pré-endommager le potentiomètre.
Une aberration de la lutherie traditionnelle consiste à souder la masse sur les capots des potentiomètres. Or, ces composants ne sont pas prévu pour ! En fait, c'est même un très bon moyen d'endommager la pièce, surtout si on ne maîtrise pas totalement le procédé et qu'on insiste trop longtemps avec le fer à souder.
C'est pourquoi nous réalisons des montages plus modernes grâce auxquelles les capots seront mis à la masse par simple contact de pression et non via une soudure. Quand cette solution n'est vraiment pas possible (sur les hollow-body sans trappe de contrôle, par exemple) ou trop coûteuse pour le musicien (car elle implique des heures supplémentaires de main d'œuvre), la soudure sur le capot demandera du savoir-faire et un bon matériel pour être aussi brève et solide que possible.
Autre précaution à prendre, ne pas trop serrer l'écrou du potentiomètre. On a en effet tendance à serrer fortement pour empêcher le corps du potard de tourner ou se desserrer. Mais là encore, on peut facilement endommager ce composant sensible. Mieux vaut ne pas exercer une pression trop forte et utiliser des bagues de serrage adaptées. Du frein-filet évitera également à l'écrou de se desserrer, et certains potentiomètres (dont notre préféré) possèdent des ergots qui empêchent le capot de perdre sa position.
Dans toutes les autres circonstances, en cas de panne ou de bruits parasites, ou pour concevoir une guitare électrique au circuit irréprochable, préférez rendre visite à votre luthier électrique ;)
Tentaculairement.
- Muche